poetiquedelepluchure
Ma boîte à souvenirs est une chambre en bordel
Mardi 1er décembre 2009 à 22:28
Envie de crier
de jeter contre les murs l'amour
mais ça s'rait pas intelligent
et puis j'f'rais du mal à mon coeur
qui franchement franchement
(rayer les mentions inutiles)
n'a pas besoin de ça / a d'autres chats à fouetter /
a déjà suffisamment morflé par le passé
accepter
ce que la vie me donne
comme étant le meilleur
de ce qui pourrait m'arriver
je ne veux rien d'autre
qu'apprendre
à vivre
pleine
et heureuse
Dimanche 18 octobre 2009 à 11:20
J'en prendrai bien une tartine...
(Photo : C. Rainoird 2009)
Samedi 1er août 2009 à 0:08
Au détour des rues
sans honte aucune tu avais affiché ton coeur
à qui voulait bien voir
qui voulait pénétrer
l'intimité de
tes troublantes chairs
à vif
et amochées
saignantes
à point et
choquantes
-pour la végétarienne que je suis-
néanmoins il faut dire
tu ne m'as pas laissée de marbre
et je te dédie aujourd'hui
la première place sur l'étal
ô toi coeur sans pudeur
mon regard s'est épris
de ta couleur
(copyleft C. Rainoird)
Détail de l'affiche du spectacle "Occidents" de Rémi De Vos, Avignon 2009
A la vuelta de las calles
sin vergüenza ninguna habías colgado tu corazón
a quien quería ver
quien quería penetrar
la intimidad de
tus turbadoras carnes
a vivo
y estropeadas
sangrantes
a punto y
groseras
-para la vegetariana que soy-
sin embargo hay de decir
no me has dejado de piedra
y te dedico hoy
el sitio de honor en la tabla
ô, tú, corazón sin pudor
mi mirada se quedó enamorada
de tu color
(Copyleft C. Rainoird)
sans honte aucune tu avais affiché ton coeur
à qui voulait bien voir
qui voulait pénétrer
l'intimité de
tes troublantes chairs
à vif
et amochées
saignantes
à point et
choquantes
-pour la végétarienne que je suis-
néanmoins il faut dire
tu ne m'as pas laissée de marbre
et je te dédie aujourd'hui
la première place sur l'étal
ô toi coeur sans pudeur
mon regard s'est épris
de ta couleur
(copyleft C. Rainoird)
Détail de l'affiche du spectacle "Occidents" de Rémi De Vos, Avignon 2009
A la vuelta de las calles
sin vergüenza ninguna habías colgado tu corazón
a quien quería ver
quien quería penetrar
la intimidad de
tus turbadoras carnes
a vivo
y estropeadas
sangrantes
a punto y
groseras
-para la vegetariana que soy-
sin embargo hay de decir
no me has dejado de piedra
y te dedico hoy
el sitio de honor en la tabla
ô, tú, corazón sin pudor
mi mirada se quedó enamorada
de tu color
(Copyleft C. Rainoird)
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