poetiquedelepluchure
Ma boîte à souvenirs est une chambre en bordel
Jeudi 26 novembre 2009 à 11:24
(moustaches de chocolat... miam, j'te lècherais bien la moustache, moi!)
Mercredi 25 novembre 2009 à 14:00
Traficotage : Carmenstach 2009
Mardi 17 novembre 2009 à 14:59
Je joue avec les genres et puis quoi
nommer au féminin n'est pas une vengeance messieurs
pourquoi vous sentir exclus?
Au contraire il s'agit d'un langage inclusif
un langage qui reconnait qui valorise
un langage qui évolue
une langue est-elle formée premièrement par ses préceptes et règles intouchables?
Ou bien est-elle formée par un ensemble de "parlants"?
C'est être conservateur que de refuser cette évolution vers une pluralité...
Pourquoi une femme doit-elle accepter, elle, qu'on la nomme en masculin
alors qu'il n'y a qu'un seul homme dans le groupe?
Pourquoi le contraire écorche l'ouïe de certains?
Il nous faut être courageuses/eux et accepter le changement.
Il peut résider dans l'alternance des genres, par exemple. Une fois le féminin, une fois le masculin...
Mais c'est en transformant le petit, le quotidien, ce qui est à notre échelle,
à notre portée directe, que les choses pourront changer dans de plus grandes proportions. Chacune nous pouvons au jour le jour tenter, expérimenter ce changement, dans nos professions, dans notre vie privée, dans notre intimité et dans notre vie publique.
"Nommer au féminin les fonctions valorisantes qu'exercent les femmes ce n'est pas offenser la langue, mais la faire vivre. Et reconnaitre la réalité sociale. Une question secondaire? Non, justement...
Une interview de Marina Yaguello
(Professeure de linguistique à l'Université de Paris 7)
"Comment on nomme les femmes, comment on parle d'elles et comment elles parlent d'elles-mêmes, comment on les fait apparaître ou disparaître à travers les mots employés n'est pas une affaire de langage mais de choix politique, d'acceptation ou de refus de la place seconde assignée aux femmes dans la société. La langue est en effet un miroir qui renvoie une image sans fard des rapports sociaux de sexes, ceux que l'Histoire a construits et que, volontairement ou par habitude, nous continuons de reproduire par la parole et par l'écrit. Ainsi certaines formes de langage, parmi les plus courantes, occultent-elles l'existence des femmes. Elles véhiculent de surcroît des stéréotypes sexuels et des préjugés qui limitent la portée des transformations de la condition féminine et des évolutions en cours. A ce titre, la bataille pour une langue délivrée de ses archaïsmes sexistes s'inscrit au tout premier rang de celle pour la parité.
C'est au nom de la loi que les Françaises ont été exclues du droit de vote jusqu'en 1944, au nom des mentalités qu'elles ne sont pas plus nombreuses dans les institutions publiques, et au nom de la grammaire que leur présence passe inaperçue linguistiquement parlant, voire ne sert qu'à renforcer le masculin. Invoquer la pureté de la langue pour dire Madame le Ministre ou Madame le directeur est un simple prétexte pour éviter de matérialiser dans la langue une réalité dérangeant les us et coutumes patriarcales, lesquelles trouvent logique de dire sans sourciller que 25 millions de femmes et un brin d'herbe sont heureux d'être français! "
Plus d'information : http://www.linguistik-online.de/heft1_99/Yaguello.htmMás información sobre el tema en español en el vínculo debajo:
http://www.unizar.es/gobierno/vr_institucionales/observatorio/campa.html
http://www.unizar.es/gobierno/vr_institucionales/observatorio/femenino/genero.pdf
Mardi 17 novembre 2009 à 14:17
Une fête féministe et je suis invitée à venir déclamer
Quelle joie de pouvoir partager oralement
ce qui jusqu'à présent vivait sur le papier!!!
Récital bilingue franco-espagnol, avec sous-titres en projection
pour ne pas se perdre sur le chemin et laine tendue entre
nous pour rester connectées...
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