poetiquedelepluchure

Ma boîte à souvenirs est une chambre en bordel

Lundi 29 juin 2009 à 21:02

Amitiés en pointillés
se distendent et se fanent
 
 
mon ami
tu n’apportes plus
d’eau
à la fontaine tarie
de notre amitié
vieille
qui se distend se
découd
perd de sa grandeur
 
son éclat se ternit  
 
en terme d’amitié
chacun est en droit
d’exiger je pense
un minimum vital
qui fait que le lien
tient bon
et ne se rompt point
 
malgré la distance
 
j’exige alors un peu
de ton attention l’ami
marre d’être celle qui toujours
retisse patiemment la toile  
 
                                (mais je ne cesse d’aimer rassures-toi                               
                         
au contraire j’apprends à le faire)
                                                             

Dimanche 28 juin 2009 à 19:01


Couchées dans l'herbe fraîche
nous rêvons nonchalentes  
à devenir étoiles 

en trompe-l'oeil 
former partie d'un tout 
le ciel...                                 peut-être 

 





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Illustration : Annabelle Noir-Mézeray

Jeudi 25 juin 2009 à 10:43

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Traficotage La gobeuse d'étoiles (2009)                                                                  http://poetiquedelepluchure.cowblog.fr/images/copyleftlogo107.gif

Mardi 23 juin 2009 à 19:01

 
Confortablement installé sur la terrasse de sa maison, Djeha-Hodja Nasreddin se prélassait
, en goûtant la douceur d'un après-midi printanier, quand quelqu'un l'appela de la rue :

- Djeha-Hodja Nasreddin ! Djeha-Hodja Nasreddin ! Descends voir ! J'ai une question à te poser !

Il appela plusieurs fois et Djeha-Hodja Nasreddin finit par descendre, quoique à contrecoeur. Il trouva un homme qui tendait la main.

- Djeha-Hodja Nasreddin, donne-moi une pièce, s'il te plaît. Dieu te la rendra au centuple.

- C'était donc cela ta question ! C'est pour ça que tu as troublé ma tranquillité ! Viens avec moi
!

Le mendiant grimpe péniblement avec Djeha-Hodja Nasreddin jusqu'à la terrasse.

- Maintenant, lui dit Djeha-Hodja Nasreddin, voici ma réponse : c'est non.

********  

Cómodamente instalado en la terraza de su casa, Djeha-Hodja Nasreddin estaba repantigándose, saboreando la dulzura de una tarde de primavera, cuando alguien le llamó desde la calle :
 
-          ¡Djeha-Hodja Nasreddin! ¡Djeha-Hodja Nasreddin! ¡Bájate, por favor! ¡Tengo que hacerte una pregunta!
 
El hombre llamó varias veces y Djeha-Djoha Nasreddin acabó por bajar, a regañadientes. Se encontró con un hombre que tendía la mano.
 
-          Djeha-Hodja Nasreddin, dame una moneda por favor. Dios te la devolverá al cien por cien.
 
-          Eso era tu pregunta! ¡Y por eso has perturbado mi tranquilidad! ¡Vente conmigo!
 
El hombre se subió penosamente con Nasreddin hasta la terraza.
 
-          Ahora, le dijo Djeha-Hodja Nasreddin, te digo mi respuesta : es NO.

Samedi 20 juin 2009 à 10:56

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(poème initial C. Rainoird - sur carte routière, collée dans la rue en novembre 2007, résista 3 mois
à l'arrachage)

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