poetiquedelepluchure

Ma boîte à souvenirs est une chambre en bordel

Samedi 1er août 2009 à 0:08

Au détour des rues
sans honte aucune tu avais affiché ton coeur
à qui voulait bien voir
qui voulait pénétrer
l'intimité de
tes troublantes chairs
à vif
et amochées
saignantes
à point et
choquantes
-pour la végétarienne que je suis-
néanmoins il faut dire
tu ne m'as pas laissée de marbre
et je te dédie aujourd'hui
la première place sur l'étal 
ô toi
coeur sans pudeur
mon regard s'est épris
de ta couleur

(copyleft C. Rainoird) 


http://poetiquedelepluchure.cowblog.fr/images/coeuramoche.jpg

Détail de l'affiche du spectacle "Occidents" de Rémi De Vos, Avignon 2009


A la vuelta de las calles
sin vergüenza ninguna habías colgado tu corazón
a quien quería ver
quien quería penetrar
la intimidad de
tus turbadoras carnes
a vivo
y estropeadas
sangrantes
a punto y
groseras
-para la vegetariana que soy-
sin embargo hay de decir
no me has dejado de piedra
y te dedico hoy
el sitio de honor en la tabla
ô, tú, corazón sin pudor
mi mirada se quedó enamorada 
de tu color

(Copyleft C. Rainoird)

Lundi 27 juillet 2009 à 23:52

http://poetiquedelepluchure.cowblog.fr/images/pkmillaisflp.jpg
Traficotage : Carmenstach 2008
sur marque page du vangoghmuseum représentant
le détail d'un tableau de Millais

Collé à la Birosta, bar végétarien, Zaragoza, en 2008
(porté disparu depuis... Il a dû plaire) 



Lundi 27 juillet 2009 à 23:46

http://poetiquedelepluchure.cowblog.fr/images/pkantipubflp.jpg

Traficotage : Carmenstach 2008
Pour le compte du Frente de liberación del Pelo
(collée dans la rue à Zaragoza) 

Jeudi 23 juillet 2009 à 19:40


http://poetiquedelepluchure.cowblog.fr/images/absenterevenue.jpg

Arles, boutique de souvenirs en tout genre...
juillet 2009

Jeudi 23 juillet 2009 à 18:57


Catherine Zarcate utilise le mot épluchure elle aussi... Vous n'imaginez pas le sourire qui s'est collé là, banane luminescente dans l'obscurité du chateau de Mandelieu la Napoule,quand mes oreilles l'ont entendues, quand mon coeur s'est grand ouvert pour l'écouter.
EPLUCHURES...Pour parler de cette quête de soi, ce dépouillement des couches superficielles de l'être pour aller vers la profondeur des choses, l'essence de ce que l'on est.


***** 



Allez, viens, qu'on s'épluche un ptit peu!
Chiche?
Ça fait un peu bizarre au début
t'as l'impression d'être tout nu
alors que t'as même pas épluché
1/50ème de la couche crasseuse
qui depuis longtemps t'enveloppe

tellement longtemps que t'as l'impression que ces petites peaux mortes
ben elles sont toi 
mais voilà : 
elles sont pas toi! (pas vraiment)
alors on entame patiemment
(oui il en faut de la patience de la rigueur du temps de l'amour de la remise en question de la bienveillance de l'amour encore je l'ai déjà dit mais ça n'est jamais trop dans ce monde où l'amour est malade)
la spéléo du fruit
et on veut voir le noyau

parce que
(un conte le dit - alors c'est très sérieux) 
la divinité de l'homme
est cachée en lui-même

là bas au fond de lui
il ne pensera pas à la chercher




<< L'avant | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | L'après >>

Créer un podcast